26 nov. 2007

Gillian Diez ou l’émotion des corps

Une corpulence massive, des cheveux courts, un regard bleu azuré… On imagine plus facilement Gillian Diez avec son micro de rockeur d’In délirium qu’avec son appareil photo. Pourtant c’est bien le second qu’il a eu en premier entre les mains, un boîtier F3 Nikon argentique. À Paris, chez son père, il passe ses vacances à prendre clichés sur clichés. Aujourd’hui pour lui, la photo «est un besoin». Les siennes font notamment l’apologie de la sensualité féminine, mettant en avant les corps : «Être photographié, c’est donner par le corps» explique-t-il. Il désire capter ce que la personne veut bien lui confier : «Ce qui m’intéresse, c’est de construire avec le modèle et d’utiliser comme force créatrice ce qu’elle me donne ou ce qu’elle retient.» Le noir et le blanc qu’il utilise souvent, «facilitent la transmission d’émotions».
Mais Gillian Diez refuse de se laisser enfermer dans un style photographique : «Tout m’intéresse. Je ne suis pas forcément attiré par le nu» assure-t-il. Sa phototèque, avec ses paysages ou photos d’intérieur, dévoile leur florilège d’émotions et de sentiments.
En tous les cas, le visiteur ne peut rester insensible devant les photos de Gillian Diez. Une vraie découverte.

A découvrir dans l’exposition “Partage d’Aveyron”,
du 2 au 20 décembre, au château de Labro à Onet-le-Château.

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